Communiqué de presse des Chats Libres de Montauban suite à l’article paru dans la Dépêche du Midi concernant les chats de St-Nauphary

     En ce qui concerne l’invasion des chats dits errants ou dits sauvages, il faudrait rappeler que ces chats appartenaient à une personne qui a déménagé subitement et n’a pu les emporter avec elle. Monsieur le Maire étant au courant, il lui suffisait d'appeler la SPA comme il se doit - celle-ci faisant office de fourrière pour sa commune - pour qu'elle vienne les chercher. Mais comme cela a un coût, il a laissé traîner l'affaire dure depuis plusieurs mois. L'Association des chats libres a pris rendez-vous avec Monsieur le Maire par trois fois pour trouver une solution acceptable, mais rien de positif n'a abouti. Les chats livrés à eux-mêmes ont fini par proliférer puisqu'ils n'étaient pas stérilisés. Logique, ils sont passés de cinq à quinze ! Ils ont cherché à se nourrir quitte à traverser la nationale pour fouiller dans les poubelles et se faire écraser, pouvant alors créer un accident si le conducteur voulait les éviter. La solution la plus acceptable est d'appliquer la législation et de faire un trappage, une stérilisation et de les relâcher, en leur faisant un point nourriture au plus près de l'endroit où ils ont vécu, tout en cherchant à placer les plus dociles comme il se doit.

     Monsieur le Maire, pourquoi se rapprocher du Grand Montauban qui a d'autres chats à fouetter que ces pauvres chats de Saint-Nauphary? Il suffit de se renseigner auprès de quelques grandes organisations comme la Fondation Bardot ou encore l’Association Stéphane Lamart pour connaître toutes les démarches à mettre en place. L'association des chats libres en partenariat avec I’ Association des chats de Méle de Nègrepelisse a tenté de vous aider en proposant deux abris et un point nourriture. Pendant plusieurs semaines, un suivi de ces chats a été fait avec nos propres deniers, mais ce n'est pas le but des membres de notre association de venir en aide à tous les félins abandonnés. Une chatte a pu être stérilisée, mais les autres ? Vous avez fermé le point croquettes que nous avions trouvé momentanément pour éviter les débordements de ces chats qui, de ce fait, privés de nourriture se sont rabattus chez cette pauvre dame. Si vous n'aviez pas laissé pourrir la situation, on n'en serait pas là !

     Monsieur le Maire, ne mélangeons pas tout ! Stériliser cinq chattes ne coûte certainement pas le prix de la construction d'un logement social ou d'un bâtiment à des fins médicales. Interdire aux personnes qui sont sur place de s'en occuper est une aberration. Faute de pouvoir s'entendre, nous nous verrons obliger de faire une pétition pour maltraitance. La balle est dans votre camp et nous sommes ouverts à fournir l'aide nécessaire pour avancer dans le bon sens de la cause animale.

Les laisser mourir de faim, en interdisant de subvenir à leur besoin est puni par le code rural, faut-il vous le rappeler ! L’amende pourra coûter plus cher que la stérilisation. A réfléchir sérieusement. D'autres communes du département ont œuvré mieux que vous pour stabiliser leur population féline.

Alors n'attendez-plus !

La Présidente,

Les Chats Libres de Montauban.